Muza Rubackyté - Presse

SAISON DE LA LITUANIE EN FRANCE
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Se voir en l’autre, la Saison de la Lituanie en France
Le 13 mars 2024 par La Rédaction

Tandis que Leonid Volkov, opposant russe en exil et proche d'Alexeï Navalny, a été agressé hier à Vilnius, s'ouvre la Saison de la Lituanie en France. Lors de la conférence de presse de présentation à l'Ambassade de Lituanie en France (ancienne demeure d'Ernest Chausson), le ministre de la Culture Simonas Kairys, indique être sur la liste noire de Vladimir Poutine, accusé par le Kremlin comme d'autres responsables politiques des États baltes, de mener « des actions hostiles contre la mémoire historique ». C'est dire si la mise en avant de la relation entre la France et la Lituanie se fait dans un contexte particulier.
Cette semaine constitue un prélude à la manifestation qui aura lieu du 12 septembre au 12 décembre et proposera plus de 200 événements culturels dans toutes les disciplines ou gastronomiques, visant à renforcer notre proximité et tisser des liens. Par exemple, le Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt, le Centre Pompidou ou le Festival d'Automne consacreront des focus à des artistes lituaniens. Mais la manifestation se déroulera également en régions avec de nombreuses dates à Caen, Bordeaux, Nîmes, Toulouse, Amiens…Notons bien évidemment la présence en récital dans plusieurs lieux cet automne de la pianiste lituanienne, Mūza Rubackytė, dans un programme intitulé « De la Baltique à l'Adriatique, de Vilnius à Venise. » C'est d'ailleurs la pianiste, parisienne d'adoption, qui a donné musicalement le coup d'envoi de la saison hier dans un concert à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides en compagnie du jeune pianiste lituanien Simonas Poška et avec l'Orchestre de la Garde républicaine dirigé par Sébastien Billard.
Rendez-vous pris en septembre donc où un écho sur la France sera organisé en parallèle en Lituanie, précise l'Institut français, maître d'œuvre de la manifestation avec l'Institut culturel lituanien. (NF)

 

ŽMONĖS - Lire l'article sur le site
1er février 2024 - Mūza Rubackytė-Golay: nekantriai laukia filmo apie save premjeros ir vis dar vaikšto į pasimatymus

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Grey-panthers - Lire l'article sur le site
1er octobre 2023 - Impressions de Valses    

ValsesLeopold Godowsky, Karol Szymanowsky - Dmitri Makhtin : violon, Mūza Rubackyté : piano - Ligia (70')
Une immense pianiste qui, dans ces compositions, trouve à nouveau le terrain idéal pour illustrer ses affinités avec les atmosphères exotiques et raffinées d'un postromantisme épuisé comme la musique de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky.
Mūza a déjà reçu un Diapason d'Or pour son premier volume de l'œuvre de Léopold Godowsky - qui comprenait, entre autres, la gigantesque Sonate pour piano en mi mineur, l'un des sommets du postromantisme et un véritable monument du répertoire pianistique. Dans ce CD, poursuivant son voyage initiatique à travers l'œuvre de son compatriote, l'intégrale des œuvres pour violon et piano pour lesquelles Mūza s'associe au grand virtuose russe Dmitri Makhtin et à son précieux Andrea Guarnieri de 1682.
Les Impressions Valses, ensuite, une série de 17 pièces très courtes qui identifient sa période viennoise - de 1909 à 1914 - au cours de laquelle il a séjourné dans la capitale autrichienne pour diffuser ses connaissances et sa maîtrise dans cette académie musicale (c'est à cette époque qu'il a rencontré Arthur Rubinstein, qui disait de lui : "Il me faudrait 500 ans pour maîtriser des mécanismes techniques semblables à ceux de Godowsky").
Toujours pour ce CD, le programme est complété par la musique de Karol Szymanowsky, avec les Trois Caprices de Paganini, op.40. Ferruccio Nuzzo
 

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10 juillet 2022 - À Toulouse, Musique en Dialogue aux Carmélites met les mécènes à l’honneur

Musicologie.org - Lire l'article sur le site
28 juin 2022 - Œuvres de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowski par Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin

ValsesSur la lancée de son dernier enregistrement, comprenant la démesurée Sonate pour piano en mi mineur de Leopold Godowsky et les merveilleux préludes de Karol Szymanowski, Mūza Rubackytė continue l’exploration des œuvres de ces deux compositeurs, deux mondes différents, cette fois avec le violon de Dmitri Makhtin.
Godowsky fut de son temps un monstre sacré du piano et composa abondamment à sa gloire et à celle de son instrument. Ses pièces avec violon, souvent adaptées d’originaux pianistiques, sans d’être de pures raretés sont toutefois moins connues (enfant, le violon fut son premier instrument).
Les Douze Impressions, composées en 1916, sont dédicacées à Fritz Kreisler et à son épouse Harriet Lies. Elles ont le caractère intime d’œuvres pour le salon, avec des valses à la française ou à la viennoise aux parfums surannés, voire fantomatiques, mais avec aussi de beaux traits mélodiques à faire les beaux jours des oreilles contemporaines. Le programme est complété, comme on le fait généralement, avec deux Waltz-Poèms, d’un cycle de six, pour piano, composées en 1928-1929, dont deux sont arrangées avec violon, le no1 et le no 5, quant à lui originellement en la bémol majeur, arrangé en la majeur et rebaptisé no 2 ; « Avowal », le no 2, arrangé avec violon des quatre Poems pour piano de 1927-1931, et « Nocturnal Tangier », le no 1 du cycle de 1919-1920, Triakontameron (30 Moods and Scenes in Triple Measure).
Karol Szymanowski, pianiste, a particulièrement marqué le jeu et la technique violonistiques, notamment avec son admirable trilogie Les Mythes, pour piano et violon. Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin ont décidé d’enregistrer une œuvre plus tardive et peut-être moins courue, les Trois caprices de Paganini (opus 40), composés en 1918 et dédicacés au violoniste Paul Kochanski. On aime parfois y voir un quelque chose de désabusé, associé au séjour de Szymanowski à Vienne, ville qu’il n’a pas aimée et au fait que Paganini s’y produisit, voire de l’ironie dans la confrontation de la virtuosité sans frein de l’original et des subtilités de l’arrangement. Quoiqu’il en est, c’est une démonstration brillantissime de musique.

 

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Critique livre

Diapason
Muza szymanowski

Voce Nustrale
avril 2022 - "Promenade musicale" sur Voce Nustrale Ecouter

RCF Radio
12 avril 2022 - Tous mélomanes - "Une heure avec la pianiste lituanienne Muza Rubackyté" Ecouter

Resmusica
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Newsletter - Les points forts 2021/2022
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Pianiste - Par Sophie Perrin-Ravier,  le 21 décembre 2021

Article pianiste

 


Papageno - Par Alexandra Ivanoff,  le 11 octobre 2021
Splendeur pianistique de la Lituanie et de la Corée du Sud à Müpa Budapest

Muza Rubackyte a été la soliste vedette du Concerto Budapest, dirigé par Zoltán Rácz, pour la première à Budapest du Concerto pour piano ("Résurrection") de Krzysztof Penderecki, dédié à la tragédie du 11 septembre aux États-Unis. Cette partition de 45 minutes évoque l'horrible attentat contre les tours jumelles de New York et ses conséquences désastreuses : poussière toxique, mort et érection d'un mémorial dans le quartier de Lower Manhattan.

Le rôle central du piano dans ce portrait sonore d'une terreur inexplicable semblait être celui de l'indignation morale et du commentaire. En utilisant la vaste artillerie de la section des percussions et des instruments à vent, le compositeur a entouré les réponses féroces du clavier de vagues intermittentes de dévastation apocalyptique. Les cordes sont parvenues à percer le chaos avec les souches célestes d'un choral doux-amer qui ressemblait à des anges planant au-dessus des décombres. Les cloches d'église qui sonnaient de temps en temps rappelaient sans doute celles de l'église Trinity de Wall Street, dont la présence majestueuse s'opposait émotionnellement à la destruction choquante.
L'interprétation musclée de Rubackyte (elle y avait travaillé personnellement avec Penderecki) a été une sorte d'expérience miraculeuse pour tous les spectateurs : cette partition exigeante est un tour de force et une pièce maîtresse du répertoire pour piano du XXIe siècle. Sa maîtrise et sa précision impressionnantes ont été essentielles à l'illumination historique - non seulement d'un sinistre morceau d'histoire, mais aussi du génie de Penderecki à le dépeindre. Lors d'une entrevue après le concert, Muza Rubackyte a affirmé que le concerto vise à ressusciter nos âmes, comme le suggère son titre, "mais aussi à nous rappeler que le mal rôde toujours".

Ce concert a débuté par l'ouverture de "Candide" de Leonard Bernstein et s'est terminé par la suite des "Danses symphoniques" de sa comédie musicale de Broadway "West Side Story". Le maestro Rácz et l'orchestre ont brillamment expédié les feux d'artifice rythmiques, les nombreux éléments de jazz, l'insouciance des personnages, ainsi que le déchirement total du final. Ce beau programme de concert représentait en fait deux aspects de l'Americana moderne - en utilisant deux perspectives très différentes.

 

La Croix - Par Emmanuelle Giuliani,  le 20 septembre 2021

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On-mag.fr - Michel Jakubowicz, le 21 octobre 2021
Concert : Beethoven et Schubert à la cathédrale Saint-Louis des Invalides
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La tribune de Genève - Rocco Zacheo, le 25 avril 2021
Leopold Godowsky, un piano retrouvé

L’interprète Muza Rubackyte fait revivre la colossale «Sonate en mi mineur» du compositeur oublié. Un album vertigineux.
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Livres/ Née sous un piano - Mūza Rubackytė - Classic Toulouse, mars 2021 - Lire l'article

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“Dramatic Russian Legacy” - DSCH Journal, Daniel Elphick - ICI
Shostakovich, Piano Quintet, opus 57.
Weinberg, Piano Quintet, opus 18.
Mūza Rubackytė (piano), Mettis Quartet.

Micro européen. La Lituanie, une Europe méconnue
Regard de l'Est sur l'Europe avec Muza Rubackyté, une européenne de la Baltique, pianiste concertiste lituanienne.
France info - février 2021 - Ecoutez l'émission ICI

Née sous un piano de la pianiste lituanienne Mūza Rubackytė est le récit d’une carrière très singulière doublée d’une vie au service de son pays.
Concertonet - 6 février 2021 - ICI

Article
























L'art de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky sous les doigts de Mūza Rubackytė
Musicologie - 29 janvier 2021 ICI

 

Godowsky cd couvertureRomantisme pas mort - Musikzen - 18 janvier 2021 ICI
Double défi pour la pianiste Muza Rubackyté
Leopold Godowsky - Karol Szymanowsky

Muza Rubackyté aime les raretés et les défis. Avec la grande Sonate en mi mineur de Leopold Godowsky, elle cumule les deux, y ajoutant le goût des hommages qui est peut-être sa troisième passion. Pourquoi Godowsky donc ? Parce qu’en 2020, sa Lituanie natale a célébré le tricentenaire d’Elijah ben Solomon Zalman, le « Génie de Vilnius » qui contribua à la formation du judaïsme Litvakien, dont le compositeur fut l’héritier au même titre que Jasha Heifetz, Vlado Perlemuter, Romain Gary et Emmanuel Levinas. Pourquoi, parmi les quelques quatre-cents opus de Godowsky, cette Sonate monstre de cinquante minutes, que le discophile connaissait principalement grâce au téméraire pianiste Geoffrey Douglas Madge (Dante) ? Parce que le virtuose Godowsky (« J’aurais besoin de cinq-cents ans pour obtenir sa maîtrise du piano », plaisantait - à peine - Arthur Rubinstein) fut un des derniers romantiques, et que de Chopin à… lui-même, son œuvre charrie et condense l’héritage romantique. Mieux que Madge, Rubackyté surmonte les écueils techniques de l’œuvre, et aussi bien que lui, confère à cette musique facilement étouffante et inégalement inspirée une respiration qui permet à l’auditeur de ne pas décrocher. Pourquoi, en complément, a-t-elle choisi les neuf Préludes op. 1 de Karol Szymanowsky ? Parce que dans ces courtes pièces rescapées des essais de jeunesse en grande partie détruits par le compositeur, passent là aussi – et avec un autre génie, fût-il en devenir – les ombres de Chopin et de Scriabine revus à la lumière du wagnérisme. Elle les affronte avec une élégance et une clarté qui les rend d’autant plus convaincants.
François Lafon

Article utmisol

Article toulouse

Utmisol - Mars 2020 - Article ICI

VIEILLECARNE.COM : Déc 2019 Stéphane Loison - Article ICI

"Sensibilité extrême, puissance sous les doigts de cette magnifique pianiste et une entente subtile avec les cordes du Mettis nous livrent une interprétation envoûtante. "

CLASSICA : Article Muza critique classica shosta weinberg nov 2019Muza critique classica shosta weinberg nov 2019

MUSICOLOGIE.ORG, le 20 avril : Jean-Marc Warszawski - Tout l'article ICI

Mūza Rubackyté a pris le parti de réaliser un programme à programme, dans une progression allant « De la valse à l’abîme », de la joyeuse valse-caprice des salons frivoles de Vienne  au « Leiermann », dernière étape du Winterreise, la glaciation mortelle du Voyage d’hiver.

RESMUSICA, le 17 février : l'intégralité de la critique ICI 

"C’est peu de dire que Muza Rubackyté est à son affaire dans ces pièces brillantes et profondes au romantisme éclatant. Selon sa fougue coutumière, elle domine le sujet avec une aisance confondante, éclairant l’atmosphère avec lyrisme et élégance. Le chant surgit gracieusement d’un accompagnement complexe et ne nous lâche plus. Ungedult déborde d’énergie, des éclairs jaillissent de Auf dem Wasser zu singen, l’effroi transpire dans Erlkönig, tandis que l’Ave Maria, alias Ellens dritter Gesang, gazouille aimablement, tout comme le paisible Du bist die Ruh."


Classicafevrier


De la valse à l'abîme - Muza Rubackyté - Touchant dialogue entre Schubert et Liszt
Serge Chauzy - CLASSICTOULOUSE.COM - 26 janvier 2019 Article ICI 

"Sous les doigts expérimentés de la pianiste, ces transcriptions ne réduisent en rien les propos chantés et l’accompagnement de chaque lied. La ligne mélodique destinée par Schubert à la voix se fond avec art dans la partition initiale du clavier. On peut admirer là le respect absolu que Liszt et son interprète manifestent pour l’original.
Voici un beau panorama à explorer et revisiter."

De la valse à l'abîme - Muza Rubackyté

Schubert extraverti

Muza Rubackyté dope Schubert d’une énergie solaire
Après avoir mis en confrontation Liszt et Reubke, la flamboyante Muza Rubackyté joue Schubert et Liszt, qu’il a souvent transcrit – près de soixante lieder. Si Reubke était l’élève chéri de Liszt, rien ne rapproche, a priori, la star du piano du XIXème siècle et le compositeur en quête de reconnaissance jusqu’à sa mort : alors Liszt tire Schubert à lui, et ces lieder déjà propices aux épanchements deviennent volcaniques. La pianiste lituanienne, avec sa fougue si caractéristique, fait le reste et ouvre à fond les vannes de son Steinway symphonique. Le son est claquant, les trilles virevoltantes; quelle énergie dans cet Ungeduld, quels éclairs dans l’Auf dem wasser zu singen, que ça gazouille dans l’Ave Maria ! Et l’on comprend, sans peine et sans parole, combien il se passe quelque chose de terrifiant dans le Erlkönig. Quand Schubert n’est pas transcrit par Liszt, quand Muza Rubackyté interprète la Sonate n°14, on imagine entendre Liszt lui-même au piano : une Sonate extravertie, une pièce de concert avec beaucoup d’effets, un Schubert plein d’énergie solaire (mais c’est pour mieux éclairer la lune, nous dit habilement l’auteur du texte d’accompagnement sans préciser qui est la lune). Ces clairs-obscurs toujours plus clairs qu’obscurs agissent comme du botox sur un visage qui n’en avait peut-être pas besoin, mais qui aurait le mérite d’en faire découvrir des traits qu’il n’avait pas. Pour curieux en manque de vitamines CD, donc.
Albéric Lagier - Muzikzen, le 10 décembre 2018 ICI
 

Concert du 26 août 2018 au festival Musique en dialogue aux Carmélites - Serge Chauzy, pour classictoulouse.com ICI et sur UTMISOL ICI


Concert du 14 mai aux Invalides - Culture Box - France Info ICI


Concert du 8 mars à la Salle Gaveau ICI       


Critique du CD Julius REUBKE RESMUSICA ICI


Critique d'Utmisol.fr à lire ICI


Critique du CD Julius REUBKE 4 étoiles CLASSICA

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Emission Musique Matin sur France Musique du 1er novembre : cliquez ICI


Retrouvez Muza Rubackyté sur France Musique dans l'émission du 23 août : cliquez ICI  


Florilège de critiques sur les disques LOUIS VIERNE par MUZA Rubackyté

Louis Vierne (1870–1937), Spleens et dé­tresses op. 38, Piano Quin­tet op. 42. Anaïk Mo­rel, mezzo-so­prano, Mūza Ru­ba­ckytė, piano, Terp­sy­cordes Quar­tet. CD Brilliant Clas­sics.

Bien belle (re)dé­cou­verte que ces pages si peu connues et si ra­re­ment in­ter­pré­tées de Vierne mé­lo­diste, sur des poèmes de Ver­laine, dans ce cycle in­ti­tulé Spleens et dé­tresses ! Ces dix mé­lo­dies, com­po­sées au cœur de la grande guerre en 1917, consti­tuent, à n’en pas dou­ter, un cycle ma­jeur de la mé­lo­die fran­çaise. Un grand mo­ment de bon­heur !
Louis Vierne met re­mar­qua­ble­ment en va­leur ces textes dont cer­tains avaient déjà re­tenu l’at­ten­tion d’illustres com­po­si­teurs, comme Spleen ou Le son du cor, su­bli­més par De­bussy.
Anaïk Mo­rel nous livre ici une somp­tueuse in­ter­pré­ta­tion de ce cycle, sa voix pro­fonde et chaude de mezzo-so­prano sai­sit par­fai­te­ment l’ex­pres­si­vité du texte et de la mu­sique et nous fait en­trer, dès les pre­mières notes, dans l’uni­vers sombre de ce ré­ci­tal. Elle maî­trise par­fai­te­ment ces par­ti­tions exi­geantes, sa­chant à bon es­cient don­ner de la voix et elle n’en manque pas ! Mais tout n’est pas sombre dans ce cycle, écou­tez la pas­sion de Sa­pho ou en­core l’iro­nie mor­dante de Sé­ré­nade !
Mūza Ru­ba­ckytė fait bien plus qu’ac­com­pa­gner notre mezzo-so­prano, elle est to­ta­le­ment en phase avec elle, sai­sis­sant de bien belles par­ti­tions dont l’écri­ture dé­passe le simple ac­com­pa­gne­ment d’une mé­lo­die.

Cet en­re­gis­tre­ment est com­plété par le très beau Quin­tette pour piano opus 42, ex voto érigé à la mé­moire du fils mort du­rant la grande guerre. Notre pia­niste nous livre, avec le qua­tuor Terp­sy­cordes, une poi­gnante in­ter­pré­ta­tion de ce Quin­tette en ut mi­neur, œuvre dou­lou­reuse mais dans la­quelle on voit poindre quelques lueurs d’es­poir, celles d’un com­po­si­teur qui reste animé par la foi.
De la très belle ou­vrage et un mo­ment pri­vi­lé­gié de mu­sique !

Chris­tophe Ber­nard - UTMISOL


Spleens et détresses avec Anaïk Morel, mezzo-soprano 
Quintette pour piano op.42 avec le Quatuor Terpsycordes (paru mai 2016 chez Brilliant Classics)
" Malgré ce que pourrait laisser penser le format voix et piano, ces pièces sont exigeantes et s’apparentent parfois plus au grand opéra teinté de wagnérisme qu’au morceau de salon."
Laurent Bury - Forum Opéra – 27 mai 2016

12 préludes – Solitude – Nocturne pour piano seul (paru octobre 2015 chez Brilliant Classics)

"Muza Rubackyté, qui a si bien illustré Liszt et Franck, entre autres, se sent très à l'aise dans cet univers tour à tour sobrement expressif et intérieur ou éruptif et survolté.
Elle joue avec beaucoup d'imagination sur le dégradé des intensités et sur les contrastes des timbres pour nous présenter une image vivante de ce compositeur trop négligé."
Jacques Bonnaure – Classica – Novembre 2015 et magazine Pianiste : "rareté à découvrir"

"La pianiste lituanienne y est à son meilleur : inquiétante ou expansive, incisive ou chaleureuse, elle habite chaque humeur, chaque glas, et cette polka d’outre-tombe qui dessine « la ronde fantasque des revenants ». Soulagement heureux, une conclusion apaisée en forme de nocturne vient à point nommé rappeler l’amitié qui liait Vierne à Fauré." 
Paul de Louit – Diapason janvier 2016 : 5 diapasons


"Mūza Rubackyté s'empare de toutes ces pièces avec une force peu commune et une conviction de tous les instants, qui leur restituent leur vrai impact. Son instrument, un Fazioli, sonne précis et clair."
Jean-Pierre Robert – L'éducation musicale – Décembre 2015


Romantisme du XXe siècle - Le piano de Louis Vierne sous l'influence de la Grande Guerre
"Les opus 35 et 38 font référence à Debussy, et l’on sait gré à la pianiste franco-lituanienne Muza Rubackyté d’avoir - après notamment Jean Dubé - abordé cette musique attachante."
Marc Vignal – Musikzen -  Novembre 2015


Le piano, la face cachée de l’organiste Louis Vierne
"La pianiste lituanienne Mūza Rubackytė nous avait déjà convaincu dans ses enregistrements de Liszt, de Franck et de Chostakovitch. Sa formation au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et son installation à Paris depuis 1991 conviennent parfaitement à cette découverte de l’oeuvre pour piano de Vierne…"
Jean-Marie André – Crescendo – Novembre 2015


Muza Rubackyté éclaire le sombre piano de Louis Vierne "Le tempérament fougueux et le jeu timbré de Mûza Rubackyté, qui nous a ébranlés dans Liszt, Franck, Chostakovitch, mais aussi Beethoven, convient particulièrement à cette musique rédemptrice qui parle aux profondeurs de l’âme. Elle en accentue les aspérités dans une sombre clarté."
Alain Huc de Vaubert – Resmusica – Avril 2016


"Une prise de son magnifique, un piano Fazioli incandescent, des couleurs magnifiques servies par une artiste au sommet de son art font de ce cd un moment de grâce."
Marc Laborde – Ut Mi Sol – Avril 2016


Vierne, le piano révélé
"En grande pianiste, Mūza Rubackytė investit cet univers étrange et beau avec un naturel absolu, une conviction profonde d’interprète, la plénitude d’une sonorité riche et ample qui rendent enfin justice à un répertoire trop longtemps négligé."
Serge Chauzy – Classictoulouse – Avril 2016


Le piano des morts
"Muza Rubackyté fait tout sonner, créant une symphonie expressionniste sciante. Le disque se referme sur le Troisième Nocturne également dédié à René, espace de rêve dont les variations harmoniques subtiles apportent enfin une teinte de consolation à ce disque si sombre."
Jean-Charles Hoffelé – Artamag’ - Novembre 2015